St Andelain n'avait jamais vu foule comme celle là, une foule silencieuse, qui attendait de pouvoir, une dernière fois le voir passer. Non pas comme avant, sûr de lui, prêt à faire une farce, puis finir dans la cave sur une bouteille de Silex ou un de ses flacons passionants de ses copains vignerons. Non, cette fois Didier est passé, pour la première fois de sa vie, dans une boite fermée, le privant de toute liberté.
Et puis, rentrant dans le temple, quelque chose d'évident est apparu : Didier n'était pas dans cette boite, il s'était envolé dans nos mémoires pour y rester présent à jamais.
L'année 2008 sera marquée par son aspect chaotique, voir même sa violence. Le départ de Didier fait parti de cette violence.
Son départ en pleine vendanges au moment de la transmutation du raisin en vin, permetra à son souvenir de resurgir chaque année au moment ou chaque vigneron metra en oeuvre cette transmutation.
puisse que son oeuvre reste en nos coeurs pour des générations.
Rédigé par : Pierre JAUFFRET | 23 octobre 2008 à 12:12