Voilà comment nos politiques tombent dans la facilité: contre l'alcoolisme, c'est une évidence : le vin; symbole de culture française et il est vrai, il n'y a pas si longtemps affublé de l'image de "pinard".
Le monde du vin est composé majoritairement de paysans bien loin de l'univers des alcools aujourd'hui dirigé par des multinationales difficilement attaquables. N'a-t-on pas vu la victoire de Redbull (soda) sur le ministère de la santé. Madame Bachelot ne s'en est pas scandalisée. Si le combat est véritablement censé, pourquoi laisse-t-on certains grands alcooliers offrirent des soirées bien arrosées à nos jeunes dans les universités; les quantité de vodka et autres alcools y coulent à flot. Pas un mot sur le sujet.
Au contraire de l'après guerre, le vin est redevenu un produit culturel. Celui qui en boit apprend, se cultive, s'enrichit d'expressions de terroir et d'hommes passionnés.
Nos politiques et nos hygiénistes sont donc si peu cultivés pour confondre l'ivresse de l'alcool et celle d'une envoûtante vibration. Alors, il faudra vite faire taire Mozart, Bach, Bingen et tous ceux qui nous enivrent en faisant vibrer nos silences intérieurs.
Depuis 25 ans le monde viticole a fait un effort unique d'éducation en passant par les salons de dégustation professionnelle ou tout public. Les cavistes organisent des dégustations en présentant le producteur qui parle de son terroir et de sa passion. C'est dans ces évènements que les français ont découvert une autre façon d'aborder le vin. Bien plus noble, cette approche gastronomique éloigne le consommateur de toute idée d'ébriété.
C'est ce que veut interdire Madame Bachelot! Avec cela, certains de nos jeunes (privés de cette éducation) iront à coup sûr vers les alcools qui défoncent.
A la vôtre,
Bruno
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